Bonjour Bien-Etre !

Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à la Psychologie Positive ?

J’ai été licenciée d’un job en pleine crise économique. Confrontée à l’obligation de me dessiner un nouvel avenir, j’ai reçu par mail la proposition de participer au cours de psychologie positive de Tal Ben Shahar.

David Servan-Schreiber, mon cousin psychiatre parlait beaucoup de psychologie positive. J’avais très envie d’en savoir plus. J’y suis allée par curiosité, j’avais du temps.

Vous vous êtes formée avec Tahal Ben Shahar aux USA, que retenez-vous de cette belle expérience ?

L’incroyable tourbillon d’enchainements positifs qui a eu lieu depuis.

Passionnée par la matière, j’ai en envie de tout tester, d’essayer, de l’appliquer dans ma vie de tous les jours. C’est ce que j’ai fait pendant un an. J’y ai goûté.

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire l’ouvrage « 3 kifs par jour » ?

Le besoin de ne pas oublier ce que j’avais appris. Mon cerveau est ainsi fait, j’ai besoin d’essayer, et si je veux me souvenir de quelque chose, il faut que je l’écrive. Alors je me suis dit que j’allais raconter cette année, plus pour moi qu’autre chose… Mais finalement, nous nous inspirons les uns les autres et le livre a eu du succès.

Sur votre blog, vous proposez des ateliers à destination des particuliers  « ateliers d’inspiration au bonheur en ville », pouvez-nous en dire plus ?

Vous pouvez apprendre ce que je sais, je le partage bien volontiers.

Dans un atelier d’inspiration au bonheur, je vous raconte ce que dit la science sur l’épanouissement et vous nous racontez vos expériences à ce sujet. J’ai conçu un parcours qui nous permet de goûter à ces applications dans votre propre vie.

« En ville » signifie que si vous êtes un groupe d’amis qui a envie de vivre cette expérience. Nous proposons de venir chez vous, comme une animation lors d’un anniversaire pour choisir son bonheur dans l’année qui suit. Sinon, je propose des dates dans l’année pour participer à des ateliers planifiés (à Paris).

Vous proposez aussi des ateliers sur le bonheur aux entreprises. Pour quels types d’interventions et dans quel cadre ?  Est-ce à la demande des DRHs ?

Je travaille avec des entreprises qui considèrent le bonheur comme un avantage compétitif. Et oui, les DRHs sont les sentinelles de méthodes qui développent la culture collective d’une entreprise. J’interviens aussi à la demande de leurs dirigeants.

J’y fais des conférences, j’anime des ateliers ou des séances de coaching collectif, je développe des plateformes d’intelligence collective pour accompagner les changements, toujours autour des instruments de la psychologie positive.

Arrivez-vous à respecter le concept de « 3 kifs par jour » ?

Certainement, il est si simple.

Pouvez-vous citer vos 3 derniers kifs ?

Un kif est une sensation instantanée. A chaque fois qu’on se pose la question de ce pour quoi on aimerait dire merci, on a sa réponse. Là tout de suite,  mes trois kifs sont :

- d’avoir l’esprit libre pour cette rentrée, j’ai fini le gros projet que je m’étais fixé pour l’été,

- de me sentir si soutenue par ceux que j’aime,

- d’avoir la joie d’organiser l’anniversaire de mes deux fils demain.

Quel conseil donneriez-vous aux lecteurs de notre blog après celui de lire votre livre J ?

D’appeler quelqu’un tout de suite pour lui exprimer votre affection. Nous vivrons ainsi plus longtemps.